les citations
mi-blanc, mi-blanche adj.
◆ Contenant une certaine proportion de son (s’oppose d’une part à blanc, d’autre part à bis). Farine mi-blanche, pâte mi-blanche, pain mi-blanc. Pains mi-blancs longs, pains mi-blancs ronds.
1 « Ceci a son importance : tous nos clients n’aiment pas que le pain mi-blanc, le pain bis et le pain paysan. C’est pourquoi chaque boulangerie régionale est soucieuse de mettre à la disposition de ses consommateurs un assortiment de pain répondant à des besoins et des goûts spécifiques. » Coopération, 19 août 1976.
2 « Du fait des exigences technologiques de la pâte, il ne saurait y avoir plus d’une fournée quotidienne pour chaque article (à l’exception du pain mi-blanc), ni en conséquence plus d’une procédure d’évaluation et de correction par jour. » P. Rossel, Du pain sur la planche, 1982, p. 59.
(par substantivation de l’adjectif) mi-blanc n. m. Pain fait avec de la farine mi-blanche. Du mi-blanc ; une livre de mi-blanc.
3 « La Coop propose vingt-six sortes de pain, mais seules les plus usuelles sont livrées deux à trois fois par jour, alors que Migros rivalise avec plus de cent sortes, en fonction des habitudes et goûts régionaux. Manor, lui, opte pour une stratégie très différente : depuis deux ans, la gamme s’est radicalement restreinte à quatre pains, le mi-blanc, céréales, levain et le pain italien “ciabata” [sic], tous cuits sur place. » L’Hebdo, 15 août 1996.
Commentaire. Première attestation : pain mi-blanc 1829-32. Création suisse romande. Correspond à l’all. de Suisse Halbweissbrot n. n. (traduit par romanche paun mez alv dans PledariGrond 1993).
Bibliographie. GuilleNeuch 1829-32 ; Nic 1987, 1990 ; ChevalleyListe 1990.
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