régater v. intr.
◆ S’activer, tenir bon ; rivaliser, être à la hauteur, tenir tête. Il a fallu régater pour finir à temps. Il n’arrive plus à régater dans son travail.
Pouvoir régater en calcul mental. ⇒ crocher 4.
1 « Un terrible problème se pose au sujet de la Gruyère […] : aura-t-elle le choix économiquement ?
Ce pays, à la recherche de son tourisme, pourra-t-il régater encore longtemps sur la seule mise en scène de sa vieille civilisation ? » La Liberté, 20-21 novembre 1993, p. 25.
2 « Trois heures de ville à ville : pour les clients pressés, le rail n’est pas encore
en mesure de régater avec l’avion qui, de l’enregistrement à Cointrin [GE] à la sortie de l’aérogare de
Kloten [ZH], offre un gain de temps appréciable d’environ 50 %. » Le Nouveau Quotidien, 27 octobre 1994, p. 15.
3 « L’info est passée il y a quelques jours. En tout petit. Elle est pourtant belle et
déchirante… Mais elle ne pouvait pas régater avec la vache folle ou la fin de l’embargo avec l’Irak. » 24 heures, 24 mai 1996, p. 4.
4 « Si on excepte GC [= Grasshopper-Club, Zurich], au bénéfice d’un contingent supérieur
aux autres tant en qualité qu’en quantité, le LS [= Lausanne-Sports] de cette année
peut régater avec les meilleurs. On en a fait la preuve à Sion et contre Xamax [= équipe de football
de Neuchâtel]. » 24 heures, 10-11 août 1996, p. 11.
Commentaire. Première attestation : 1987 (Nic). Création romande d’apparition récente ; emploi
métaphorique de frm. régater v. intr. “participer à une régate”, attesté depuis 1957 (v. TLF). — À ajouter à FEW 2, 520a, cattus II 7.
Bibliographie. Nic 1987, 1990 ; ChevalleyListe 1990.
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