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syndicature n. f.
◆ Office, charge de syndic. ⇒ présidence ; syndic.
1 « Celui-ci a annoncé son intention de ne pas demander, aux élections communales de novembre
prochain, le renouvellement de son mandat et de renoncer, le 31 décembre 1973, à la
syndicature de la capitale vaudoise. » La Suisse, 25 mai 1973, p. 59.
2 « Né en 1917, est originaire* de Fey. Notaire à Yverdon, il assume la syndicature d’Yvonand puis entre au Conseil* national. » Nouvelle Revue de Lausanne, Spécial élections, février 1978.
3 « E. B. […] et M.-É. H. […] ont pris tous les deux un nouveau ticket pour accéder à
la syndicature de La Tour-de-Peilz [VD]. » 24 heures, 28 novembre 1989, p. 25.
4 « La gauche est en passe d’enlever la syndicature dans les grandes villes, à la barbe des radicaux [= centre-droit] desservis par les
“affaires” et l’usure du pouvoir. » L’Hebdo, 18 novembre 1993, p. 19.
◇ (par ext.) Période pendant laquelle un syndic exerce ses fonctions.
5 « Membre du parti démocrate-chrétien, il avait accédé à la fonction de conseiller* communal en 1954. Il fut à la tête du dicastère* des finances, à ce titre, jusqu’en 1956, date à laquelle il fut nommé syndic* du chef-lieu glânois* […]. Sous sa syndicature (dont il devait fêter les 20 ans à la fin de cette année) la commune de Romont [FR]
connut un large essor. » Feuille d’Avis de Neuchâtel, 25 juillet 1977, p. 11.
Localisation. 〈Canton de Vaud〉, 〈Canton de Fribourg〉.
Commentaire. Innovation récente, sans tradition lexicographique. Dér. de syndic (v. ce mot), probablement par analogie avec magistrature (v. aussi s.v. villicature dans Pier). — Manque à FEW 12, 495b, syndicus.
Bibliographie. La définition “secrétariat du maire” dans Nic 1987, 1990 est inappropriée.
Pierre KNECHT
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